En 2011, j’ai créé Comitam, l’un des premiers comparateurs de Pompes Funèbres, que j’ai revendu en 2019. Pendant huit ans, j’ai vécu toutes les émotions de l’entrepreneuriat : le développement commercial, les innovations, les doutes, … Par-delà ces émotions c’est surtout le plaisir de voir des collaborateurs changer et progresser et la satisfaction de voir les milliers de familles que nous aidions dans un moment extrêmement difficile qui m’ont porté pendant ces années.

Il n’y a plus beaucoup de sujets tabous sur l’entrepreneuriat mais il y en a dont on parle peu. Il y en a un sur lequel j’ai lu peu de témoignages alors qu’il concerne tant d’entrepreneurs : l’accaparement du temps par les tâches à faible valeur ajoutée du quotidien.

Quand on lance une entreprise avant ses 25 ans, on a peu d’expérience et de contacts à mettre dans la balance du succès. Mais on a l’énergie et le temps nécessaires à faire avancer son activité. C’est vrai pour une start-up innovante comme pour une TPE plus classique.

Entreprendre : gérer une montagne de tâches à faible valeur ajoutée

Si je dois faire le bilan, entre le temps passé à faire des tâches à faible valeur ajoutée et le temps passé à me motiver à les faire, j’ai probablement perdu un tiers à la moitié du temps que j’aurais pu consacrer à développer l’entreprise.

Je ne suis plus capable de faire la liste complète de ces missions, mais en voici quelques-unes : gestion des factures fournisseurs et relances des fournisseurs, suivi des paiements clients, réception et dépôt de chèques (oui des chèques !), gestion des fournitures et du matériel informatique et téléphones, appel des SAV télécoms quand quelque chose ne marchait plus,  organisation des déplacements aux salons et chez les clients, réalisation et envoi des reportings aux partenaires ou encore préparation des conseils d’administration trimestriels. Vers la fin de Comitam, j’ai eu un coach, François, pour m’aider sur certains points. François qui suivait de nombreux dirigeants de start-up m’avait dit : « le fait de ne plus gérer les fournitures de base est une étape importante mais difficile ». Il avait tout à fait raison, il faut trouver le plus vite possible une solution pour déléguer cela, le reste vient ensuite.

Assistant de Direction : la clef de la réussite

Avec du recul, l’absence d’un Office Manager s’est révélée être une erreur significative dans ma gestion de Comitam. Cette erreur est malheureusement répandue dans tous les secteurs de l’entrepreneuriat. Dirigeant de start-up à succès, associé d’un cabinet d’avocat à taille humaine, vendeur de matériel pour les CHR, importateur de textile : il n’y a pas de responsables d’entreprises qui ne sont pas confrontés au manque d’aide sur les tâches d’organisation générale.

Mais l’image de la secrétaire parait tellement désuète que je n’avais pas même pensé à cette option, comme la plupart des personnes qui sont nées ou ont grandi avec Internet.

Quand j’ai décidé de lancer Classeos avec Antoine, nous avons décidé rapidement d’accueillir un Assistant de Direction. Le temps que nous pouvons consacrer à ce qui permet le développement de notre entreprise a considérablement augmenté et le stress du quotidien diminué. Prochaine étape dans les petites décisions qui changent le quotidien nous avons prévu d’avoir une imprimante efficace dans la partie cabinet de recrutement de Classeos !

Assistant de Direction en Alternance : c’est ici

Maintenant, que nous avons de l’expérience sur le sujet de l’assistanat, nous avons également lancé la formation « Assistant de Direction / Office Manager » du Ministère du Travail en Alternance. C’est le BAC+2 le plus reconnu du métier, que nous proposons en un an en alternance pour des publics jeunes ou en reconversion. La prochaine rentrée est en Janvier 2024.

Si vous connaissez des personnes qui souhaitent se lancer dans ce beau métier ou que vous cherchez pour vous-même un alternant Office Manager : prenez rendez-vous téléphonique pour en parler directement à la personne en charge du programme chez Classeos.